Outre le plan de stationnement, un autre dossier fut abordé lors de la consultation publique du mercredi 19 février 2020, soit le nombre imposant et insoutenable d’autobus scolaires qui sillonnent les rues les plus denses de l’arrondissement en faisant du porte à porte. Conséquences : une source importante de pollution, une source majeure de bruit, un évident problème de sécurité et de circulation.

[Extrait du] Mémoire
[Présenté dans le cadre de la Consultation publique du 19 février 2020]
Autobus scolaires, circulation et écologie dans l’arrondissement Outremont
Ce mémoire vise à mettre en évidence les nuisances environnementales et les risques sécuritaires générés par la circulation des autobus scolaires dans le tissu résidentiel de l’arrondissement et de proposer des solutions pour remédier à la situation.
En effet, depuis plusieurs années les résidents se plaignent du trafic et du bruit émis par le va-et-vient constant d’autobus scolaires qui, six jours par semaine, de 8 h à 22 h, sillonnent le quartier dans un quadrilatère s’étendant, d’est en ouest, de 1 l’avenue du Parc à l’avenue Outremont et, du nord au sud, entre les rues Laurier et Ducharme. Il s’agit du secteur le plus densément peuplé d’Outremont.
Le trafic d’autobus est généré quasi exclusivement par le transport des enfants vers les écoles de la communauté hassidique. Ce transport est caractérisé par les aspects suivants :
1. Un important volume de trafic d’autobus qui dépasse 50 passages quotidiens sur certains tronçons de rues du réseau local et ce six jours par semaine de 8 h à 22 h avec des pointes maximales aux heures d’entrée et de sortie des écoles,
2. Des arrêts et départs fréquents puisqu’une majorité d’écoliers est cueillie de porte-à-porte sur les tronçons de rues résidentielles, ce qui cause de nombreux bouchons de circulation.
3. Des autobus fréquemment aux trois quarts vides en raison de l’organisation déficiente du transport par les écoles concernées, notamment par l’utilisation d’autobus surdimensionnés pour le nombre d’enfants à transporter.
Cliquez ici pour lire le mémoire dans son entier tel que déposé à la consultation publique du 19 février 2020.